MUST SEE: Contemporary Algerian Art Exhibitions – Kader Attia |En Fr|

15.11.17
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In our MUST SEE art series, Mehdi Ali introduces us to a contemporary artist with Algerian links each week in the hopes of broadening the Algerian art spectrum. 

 

Geometric blocks of couscous form a scale model of the city of Ghardaïa in Algerian artist Kader Attia’s untitled installation.

 

The city of Ghardaïa is the highest of five towns, which make up Algeria’s M’zab valley that is six hundred kilometers from Algiers. The towns were built by a sect of Muslims known as the Ibadites who established one of the most sophisticated and oldest forms of city planning in Africa.

 

Placing the couscous model on a round table, Attia attempts to detail Ghardaïa’s oval shape. On the white gallery walls, Attia mounts black and white portraits of Swiss-French architect Le Corbusier, on the left, and French architect Fernand Pouillon, on the right.

 

 

Le Corbusier traveled to the M’zab valley once in 1931 and again in 1933. His successor, Fernand Pouillon, went on to develop several structures in the region in the period immediately before and after Algerian independence.

 

The unexpected civilizations that Le Corbusier and his peers stumbled upon on the African continent, allowed for what Attia describes as, ‘new ways of looking’.

 

By using couscous, a staple food of North Africa that is native to the region, Attia uses ideas of colonial consumption in a playful manner.

 

Metaphorically, not only can Attia’s installation be literally consumed but it also serves as a model for hungry modernist architects to salivate over new ideas for city-planning.  

Dans notre série d’œuvres A VOIR Mehdi Ali nous présente, chaque semaine, des artistes contemporains liés de près ou de loin à l’Algérie afin d’étendre le champs de l’art algérien.

 

L’œuvre sans titre de Kader Attia : des blocs de couscous géométriques qui représente une miniature de la ville de Ghardaïa.   

Ghardaïa est la plus haute ville formant la vallée du M’zab (composée de cinq villes), située à six cent kilomètres d’Alger. La ville construite par les Ibadites (branche de musulmans) est une architecture des plus ancienne et sophistiquée d’Afrique. 

Attia essaie de reproduire la forme ovale de Ghardaïa en disposant sa maquette de couscous sur une table ronde. Sur les murs blancs de la galerie, il expose des portraits en noir et blanc de Le Corbustier (architecte franco-suisse) à gauche et de Fernand Pouillon (architecte français) à droite

 

 

Le Corbusier a visité la vallée du M’zab en 1931 et en 1933. Son successeur, Fernand Pouillon, s’y est rendu afin de développer de nombreuses structures dans la région, un peu avant l’indépendance de l’Algérie. 

 

Les civilisations inattendues que Le Corbusier et ses pairs ont rencontré sur le continent africain ont développé ce qu’Attia défini comme «nouvelles façons de regarder»

En utilisant le couscous, une denrée typique du maghreb Attia représente la notion de « consommation » coloniale de manière très intelligente. 

L’installation d’Attia peut non seulement être littéralement consommée, mais métaphoriquement elle sert de modèle pour que les architectes modernistes affamés puissent saliver devant de nouvelles idées d’urbanisme.